La Salle des Cartes

La zone présentée ici entre Saint-Etienne, Bourg-Argental et Dunières correspond globalement à celle où s'exerca la profession de passementier dans les départements de la Loire et de la Haute Loire. Ils étaient près de 40.000 au milieu du XIXème siècle… On estime généralement que ces "intermittents" chômaient la moitié de l'année. Ceci explique que nombre d'entre eux avaient choisi de vivre à la campagne pour profiter des ressources de quelques arpents de terre;
Saint-Didier en Velay se nomma d'abord Saint-Didier la Joyeuse car c'est le vicomte de Joyeuse qui, sous François 1er, au retour des guerres d'Italie,fît venir des tisseurs de soie italiens.. Par ailleurs, le bas prix de la main d'œuvre dans le Velay incita de nombreux industriels lyonnais à s'implanter à Saint-Didier(Cf. La Rubanerie).
C'est à Saint-Didier que Jean-François Peyrache (époux de Marie-Adélaïde, fille de Barthélémy) s'installe comme fabriacnt de rubans. Nous ne connaissons pas la date et les conditions de création de son établissemnt mais il prospéra et aujourd'hui encore, il existe une usine Peyrache à saint-Didier.
La réputation de la cité perdura au point que sur le papier à lettres des Etablissements Berne Père et Fils, figurait (sous l'adresse de Bourg-Argental) la mention "Usine à saint-Didier" alors que l'atelier effectivement créé à St.Didier vers 1919 n'employait qu'une dizaine de personnes.
Nous avons encadré le nom du village de Jonzieux car on y découvre aujourd'hui le métier des passeùentiers dans un petit musée tout à fait remarquable.