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1000-1100
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On note, d'après un cahier manuscrit du XIème siècle, des Archives de la Loire, la présence d'une famille BERNE (Berno en latin) à Colombier en-dessous du Mont-Pilat. |
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1095 | Présence d'un Guillaume Berne (Vuglielmus Berno) diacre, dans le Cartulaire de Saint-Sauveur-en-Rue. | ||||||||||||
1118 Hugues de Pagan, baron d’Argental, part pour la seconde croisade. Il créera, à son retour, le fameux ordre militaire des Templiers (Abbé Seytre, Histoire de Bourg-Argental, document manuscrit du 18° siècle). |
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1251 | La mention de "Petrus de Vernali" (Vernaly) cité dans le Cartulaire de Saint-Sauveur, nous apprend l'existence, dès cette époque, de ce hameau où nos ancêtres BERNE passeront environ 130 années. On note une autre mention de Petrus de Vernali en 1255 et la mention de Jaucerandus de Vernali en 1284. | ||||||||||||
9 Août 1275 |
Transaction du Baron d’Argental avec les représentants de Bourg-Argental qui a servi depuis de fondement aux franchises, libertés et de règlement pour les servitudes que les dits seigneurs pouvaient exiger de leurs sujets. (Histoire de Bourg-Argental, Abbé Seytre) |
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1296 |
Le Viennois de la rive droite du Rhône devient « Forez Viennois » avec le mariage d’Alix de Vienne, fille du Dauphin. Elle épouse Jean I°, Comte de Forez qui reconnaît la souveraineté du suzerain, l’Archevêque de Vienne, pour ces territoires. |
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XIV° siècle |
Un « pouillé » du diocèse de Vienne concernant l’archiprêtré d’Annonay nous apprend que le prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue est le deuxième contributeur avec 300 livres sur les 929 que rapporte l’ensemble des églises et monastères. On peut comparer avec les 6 livres que rapporte l’église de Saint-Sauveur-en-Rue ou les 15 livres de l’église de Bourg-Argental (Abbé Batia, Le Forez Viennois, édité vers 1930). |
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1356 | Guillelmus Berno est mentionné dans un manuscrit de Bourg-Argental (source M.F. Quiblier). | ||||||||||||
1390 |
Le Prieur de Saint-Sauveur-en-Rue fait fortifier le prieuré par crainte des Anglais (Batia op.cit.). |
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3 Décembre 1526 |
Un Jean Berne se trouve parmi les 53 protagonistes recensés par le notaire Antoine Boyron d'Annonay dans une transaction faisant suite à un lourd désaccord entre les habitants de Saint-Sauveur-en-Rue et le Prieur seigneur du lieu. |
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Vers 1540 |
Naissance de Jean Ier Berne, notre premier ancêtre certain avec une filiation appuyée sur des documents notariaux ou d'État Civil |
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Vers 1545 | Naissance d'Anne Panel, future épouse de Jean Ier Berne. | ||||||||||||
1561
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Vers 1565 |
Mariage de Jean Ier, laboureur à Gerlande et de Anne Panel à Bourg-Argental |
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Septembre 1568 « A Annonay, les églises des Cordeliers et de Sainte-Claire sont brûlées, le prieuré et l’église rasés, les cloches brisées » [par les Huguenots](Batia op. cit.). |
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1569-1570 « Coligny ramène les débris de son armée dans le Midi puis traverse le Vivarais pour remonter vers le nord. Il s’arrête trois semaines à Saint-Etienne pendant lesquelles ses soldats dévastent l’Abbaye de Valbenoîte en mai 1570 » (Batia op. cit.). |
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1574 |
« Incendie de Maleval par les protestants puis ils surprennent Annonay » (Batia, op. cit.).
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Vers 1580 |
Naissance de Jehan Berne (dit Bordon) , fils de Jean Ier et futur père de Barthélémy Ier.. |
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1584-1595 |
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8 Mars 1585 |
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1585-1586 |
Disette dans le Vivarais et le Velay. « A la famine succède la peste l’année suivante : 1200 morts à Condrieu en 3 mois » (Batia op. cit.).« |
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17 Février 1588 |
Les sieurs de Chambaud et Saintres, à la tête de 5 ou 6 hommes, pillent les faubourgs de Bourg-Argental. |
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Avril 1590 |
« Le Comte de Ventadour, à la tête d’un corps d’armée tout composé de Huguenots vint se présenter devant Bourg-Argental et s’en rendit maître. Il la mit au pillage et en exigea toutes les denrées et provisions par des soldats. Enfin, pendant 15 mois que son régiment y resta, il y fit exercer toutes sortes de violences |
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23 Mars 1594 |
« Capitulation des Ligueurs du château d’Argental réduits sous l’obéissance du roi par Noble Arnaud Bollioud, archer des gardes du corps »… |
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Vers 1610 | Mariage de Jehan Berne et Françoise Coste. Ils auront six enfants, le dernier étant Barthélémy Ier. |
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27 Avril 1621 | Naissance à Saint-Sauveur de Catherine Quiblier, fille d'André Quiblier et Marie Périlhon. C'est la future épouse de Barthélémy Ier. | ||||||||||||
28 mai 1623 |
Naissance de Barthélémy Berne, dernier enfant de Jehan Berne (dit Jehan Bordon) à Colombier dans le hameau de La Valotte. |
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1627 | Recensement des bœufs et vaches à Saint-Sauveur-en-Rue dans les quarante hameaux. Aucune famille Berne n'y figure. Vernaly est l'un des hameaux les plus importants: il y a huit fermes dont trois à des familles Quiblier. |
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12 Mars 1627 | André Quiblier, père de la future épouse de Barthélémy Ier possèfe feux paires de vaches. | ||||||||||||
27 Juillet 1635 | Testament, chez Maître Mayol, de Jehan Berne. Son héritière universelle est sa fille Marie Bernou. | ||||||||||||
9 Mars 1636 | Testament de Françoise Coste, femme de Jehan Berne. | ||||||||||||
14 Mai 1643 Avènement de Louis XIV |
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31 janvier 1652 |
Contrat de mariage entre Barthélémy Ier Berne et Catherine Quiblier en présence de Martinol de Colomb qui a une hypothèque sur les biens des Quiblier (beaux-parents de Barthélémy Ier). |
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Février 1652 | Mariage de Barthélémy Ier et de Catherine Quiblier à Saint-Sauveur-en-Rue. Barthélémy vient habiter Vernaly où il reprend la ferme de ses beaux-Parents | ||||||||||||
22 décembre 1653 |
Naissance d'un fils de Barthélémy et Catherine, Jean II. |
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1654 | Barthélémy possède deux paires de vaches (1/4 de joug) et paie l'impôt de la taille qui est de 29 livres. | ||||||||||||
24 Mai 1655 | Baptême de Marie Berne, fille de Barthélémy Ier, née à Vernaly. Son parrain est Messire Jean de Colomb, avocat au Parlement, Lieutenant de Saint-Sauveur et avocat du Roi en l'élection de Saint-Étienne. | ||||||||||||
1er Novembre 1656 |
Baptême de Denis Berne, fils de Barthélémy Ier, né à Vernaly. Son parrain est Jean Olyer, avocat au Parlement et garde-meuble de l'Écurie du Roi . Sa marraine est la femme de Jean de Colomb. |
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12 Novembre 1689 | Naissance de Jean III, fils de Jean II et d'Anne Rouchouze. | ||||||||||||
5 Mai 1694 | Testament de Barthélémy Ier chez Maître Charbonnel. Le document incomplet laisse penser qu'il désigne son fils aîné Jean II comme héritier universel. Il lègue en outre trois livres à chacun de ses petits enfants. Son légataire devra faire dire trente messes basses pour le repos de son âme. |
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11 Mai 1694 | Mort de Barthélémy Ier. | ||||||||||||
16 Juin 1711 | Jean III épouse Marianne Perrachon (1686-?). Il meurt deux ans après, le 29 Juin 171, laissant un fils, Claude. | ||||||||||||
12 Juin 1712 |
Naissance à Vernaly de Claude Berne, arrière -petit- fils de Barthélémy Ier et fils de Jean III et Marianne Perrachon |
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18 Janvier 1742 | Claude a hérité de la ferme paternelle à Vernaly. Il signe un contrat de mariage avec Françoise Celle qui apporte, entre autres, dans sa dot, un métier garni à faire ruban. N.B. On trouve des rubandiers dès le XVIIème siècle dans les monts du Tracol (sans doute en raison de la proximité du Velay où le Duc de Joyeuse, de retour d'Italie, a introduit le tissage du ruban. |
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30 Janvier 1742 | Claude Berne épouse Françoise Celle (1715-1787) à Saint-Sauveur-en-Rue | ||||||||||||
26 mars 1749 |
Naissance de Jean-André Berne, notre aïeul, après Jean-Baptiste, son frère aîné. |
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1752 | Le bisaïeul (arrière-grand-père) d'Élisabeth Richard, épouse de Barthélémy II, fait une demande d'inscription à la liste des assistés de l'Hôpital (hospice) de Bourg-Argental. Elle est rejetée. Il a une fille de quinze ans, un garçon de dix ans (Jean-Baptiste, le futur grand-père d'Élisabeth, quatre chèvres et deux métiers à rubans. |
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9 Juin 1765 | Bail affermé par Claude Berne devant Maître Veyre, notaire à Saint-Sauveur, pour le domaine du Prieuré situé à Vernaly, conclu avec le représentant du Prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue. | ||||||||||||
24 Janvier 1770 | Contrat de mariage entre Jean-Baptiste Berne, fils aîné de Claude Berne et Élisabeth Épalle. Claude Berne et Françoise Celle, ses parents, lui font donation de la maison et des terres de Vernaly, à charge pour Jean-Baptiste d'indemniser ses trois autres frères (Jean, Jean-André (le père de notre trisaïeul Barthélémy) et Jean-Pierre, de 1.300 livres chacun. | ||||||||||||
6 Septembre 1770 | Mariage de Jean-Baptiste Berne et d'Élisabeth Épaille. | ||||||||||||
13 Janvier 1771 | Jean Celle, frère de Françoise Celle exécute la promesse de dot de leurs parents. Claude Berne et sa femme Françoise Celle reversent immédiatement cette dot à leur fils ainé Jean-Baptiste à l'occasion de son mariage. | ||||||||||||
9 Mai 1771 | Testament de Claude Berne (introuvable aux Archives) | ||||||||||||
18 Mai 1778 | Mort de Claude Berne. Jean-André habite encore Vernaly. |
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25 Février 1783 | Mariage de Jean-André Berne avec Catherine Courbon. Il est laboureur aux Granges de Gimel (Saint-Sauveur). C'est la fin de la présence de nos ancêtres directs à Vernaly. Cette présence aura duré cent trente ans. Au moment du mariage, le père de Catherine Courbon est laboureur à Gimel. Il est mentionné un contrat de mariage reçu par Maître Veyre le 4 Février 1783. Jean-André a 34 ans. Fils mineur n’héritant pas du domaine agricole familial mais seulement d’une indemnité de 1300 livres, on peut imaginer qu’il a travaillé dur pour reconstituer un domaine agricole, La Fougère, avant son mariage. |
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Juin 1783 A moins de quatre lieues de Bourg-Argental, à Annonay, la "machine" des frères Montgolfier s'élance dans les airs pour la première fois |
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26 Juillet 1786 |
Naissance du fils aîné de Jean-André, Jean-Baptiste Berne, (l'aiëul de Gustave Berne), frère de Barthélémy. Jean-André est déjà laboureur à La Grande Fougère. |
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14 Juillet 1789 |
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7 septembre 1794 |
Naissance de Barthélémy I I Berne à Saint-Sauveur-en-Rue (pas de précision de lieu). |
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1804 L'Empire |
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9 Janvier 1813 | Contrat de mariage entre Jean-Baptiste Berne, fils de Jean-André et frère aîné de Barthélémy II, et Elizabeth Berne. Le contrat est signé chez Maître Pourret avec l’assistance de Maître Monchovet. Jean-Baptiste reçoit la garantie d’hériter du maximum prévu par la loi, soit sa propre part plus un quart du patrimoine des parents. C’est la première génération qui doit régler la transmission du domaine agricole sans le droit d’aînesse. A cette occasion, est dressé un inventaire détaillé des biens meubles (mais pas immeubles) des parents. Il donne une idée du cadre matériel dans lequel est né Barthélémy. |
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28 Janvier 1813 |
Mariage de Jean-Baptiste Berne, petit-fils de Claude Berne et frère de notre trisaïeul, avec Élisabeth Berne, fille de Jean-Claude, petite-fille de Jean-Baptiste et arrière-petite-fille de Claude Berne (né en 1712). |
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1815 |
La Restauration | ||||||||||||
30 Juin 1816 | Décès à "La Grande Fougère" de Jean-André Berne dans le domaine agricole qu'il a créé. Il laisse dix enfants dont Barthélémy, notre aïeul. | ||||||||||||
Vers 1821 |
Joseph Berne, un des frères de Barthélémy, est tiré au sort, dans le cadre de la conscription, pour faire le service militaire. Son frère jumeau, Jean-Claude, s’engage à le faire à sa place moyennant le paiement d’une somme de 550 Frs à son retour. Finalement, Jean-Claude restera dans l’armée, deviendra « Cuirassier de Bordeaux » puis gendarme à Firminy. | ||||||||||||
Dimanche 2 Mai 1824 |
Un glissement de terrain entraîne l'effondrement de la ferme de La Fougère au hameau de Vernaly. Huit personnes meurent dans la catastrophe: Catherine Courbon ( la mère de Barthélémy), Elisabeth Berne la femme de Jean-Baptiste Berne le frère aîné de Barthélémy (Elisabeth était la petite cousine de son mari puisqu'elle était l'arrière petite fille de Claude Berne, le grand père de Jean-Baptiste), trois de ses enfants et trois domestiques. Jean-Baptiste se remarie avec Catherine Chalayer dont il aura un fils, Antoine de qui descend Gustave Berne, l'actuel propriétaire de la ferme de "La Fougère d'en bas". Son fils, Philippe, par son mariage avec une demoiselle Peyrachon, a repris "La Fougère d'en haut" qui était sortie de la famille après le décès d'un grand oncle de Gustave. C'est à proximité de "La Fougère d'en haut" que Philippe Berne a trouvé il y a quelques années le linteau que nous reproduisons dans Les Albums. |
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14 octobre 1824 |
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25 octobre 1824 |
Barthélémy épouse Elisabeth Richard (1804-1897), blanchisseuse à Bourg-Argental |
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1825 |
Naissance du premier enfant de Barthélémy: Marie-Euphrasine |
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1826 | Vente du domaine et de la maison forte du Noharet à des agriculteurs. Ancien fief dont le premier hommage connu remonte à 1475, il était possédé par ka famille de Vernoux depuis 1603. | ||||||||||||
11 mars 1827 |
Naissance de Marie-Adélaïde, seconde fille de Barthélémy. |
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18 mai 1828 |
Naissance du premier enfant mâle de Barthélémy: Jules |
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12 Février 1829 |
Partage chez Maître Pourret de la succession d’André Berne et Catherine Courbon entre cinq des huit héritiers à la suite de la réclamation de quatre des frères Berne : Barthélémy, Jean-Marie, Jean et Jean-Claude. On peut situer la valeur de la succession dans une fourchette de 30 à 35.000 Frs. Le domaine de la Fougère devait s’étendre sur environ 45 hectares, surface très nettement supérieure à la moyenne des domaines agricoles de la région à cette époque. Nous n’oublions pas que Jean-Baptiste a perdu sa mère, sa femme et ses enfants, sa ferme dans le glissement de terrain de 1824. Il lui a fallu reconstruire et remplacer une bonne partie des biens mobiliers et des outils agraires. Par contre, cet accident survient onze ans après la mort de son père et aucun partage n’avait été entrepris auparavant. On observe, en outre, que Jean- Baptiste aura sa vie durant des problèmes d’argent, empruntant de ci de là. Enfin, on connaît l’honnêteté et la solidarité dont sont capables les quatre frères. Ils sont au fait de la situation et l’on peut penser que, compte tenu de leurs valeurs, ils n’auraient pas fait pression sur leur frère aîné si ce dernier n’avait été capable de les satisfaire, comme la suite l’a d’ailleurs prouvé. Jean-Baptiste qui détient le patrimoine familial, se décide, près de treize ans après la mort de leur père, à satisfaire la demande des seuls réclamants, à savoir : Barthélémy, menuisier, notre ancêtre ; Jean-Marie, prêtre et vicaire de la paroisse de Saint-Martin-L’Etra ; Jean, ancien militaire et menuisier ; Jean-Claude, Cuirassier de Bordeaux. Curieusement, Antoine, ébéniste à Saint-Etienne et les deux sœurs ne se joignent pas à la réclamation. Y-a-t-il eu des accords particuliers ? Y avait-il des sentiments plus développés de crainte ou encore d’affection ? Barthélémy se partage un ténement de dix hectares, d’une valeur de 3.000 Frs, avec Jean-Marie. Ce dernier ayant, exceptionnellement, déjà reçu de son frère aîné 2.000 Frs, la part de Barthélémy est de 2.500 Frs. Il rachètera quelques années plus tard à Jean-Marie sa part indivise. Toute cette histoire nous montre que Barthélémy a créé sa première activité de menuiserie sans l’aide d’un héritage. Celui-ci n’est venu que bien après. D’ailleurs, Barthélémy fera construire une ferme sur son domaine agricole (Domaine de la Saigne), le louera et ne le revendra qu’à la fin de sa vie. Celui-ci n’a donc en rien participé au financement de son envol professionnel. |
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18 Avril 1830
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Jean Berne, un des dix frères et sœurs de Barthélémy, fait quelques jours avant sa mort un testament dans lequel il lui lègue près de la moitié de son patrimoine, soit 1.200 Frs (à lui verser dans les deux ans), plus "toutes les dépenses que lui occasionne ma maladie". Jean remercie ainsi Barthélémy de l'avoir accueilli chez lui pendant toute la durée de sa maladie. Barthélémy ne recevra pas cette indemnisation de ses dépenses et ne la réclamera pas. Il ne recevra les 1.200 Frs de l'héritier universel, son frère aîné, qu'en 1836 | ||||||||||||
1830 La monarchie de Juillet |
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24 Septembre 1830 | Barthélémy achète pour 6.000 Frs la maison d'habitation d'Antoine Lacou, épicier en gros en faillite. Il la revend au même Lacou en 1854 pour le même prix. On apprend que ce dernier en était locataire pendant ce laps de temps. Un bel exemple d'amitié durant une période où, de son côté, Barthélémy était obligé d'emprunter pour financer la construction du site du Noharet. | ||||||||||||
1831-1834 |
Insurrections des canuts (tisseurs de soie) à Lyon |
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1834 |
Naissance de Léopold, frère de Jules. |
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22 Avril 1839 |
Barthélémy, toujours qualifié de mécanicien achète un terrain de 8.600 m2 avec prise d'eau au Pont-Mouillard à Bourg-Argental. C'est le début du rêve industriel. Il a quarante-cinq ans. Trouvant mieux au Noharet, en particulier pour le débit d'eau et la force motrice, il revendra ce terrain pour 6.000 Frs le 3 mars 1849. |
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1839 |
Naissance de Marie-Elisabeth |
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1840 |
Naissance de Julie-Séraphine (17 mars) |
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1841 |
Naissance de Marie-Zacharie |
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1846 |
Dot de 2.000 Frs à Marie-Euphrasine, fille de Barthélémy. Elle est versée immédiatment. | ||||||||||||
20 Août 1846 |
Barthélémy Berne entre au Conseil Municipal de Bourg-Argental. Il y restera jusqu'à sa dissolution (liée à la fin de l'Empire) le 12 Septembre 1870.
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28 Avril 1847 |
Marie-Adélaïde épouse Jean-François Peyrache. Dot (acquittée en 1870) de 2.000 Francs . |
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Février-Juin 1848 |
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1849 |
Naissance de Julie-Elisabeth |
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10 Juillet 1851
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Acquisition par Barthélémy à son frère Jean-Marie des premiers terrains contigus à la Déôme, au Noharet. | ||||||||||||
1851 | Fondation de la première Société BERNE de fabrication et commerce de textiles. (Cf. les pages Berne, père et fils) | ||||||||||||
1852 |
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11 Mai 1853 |
Acquisition du petit corps de domaine dans le hameau du Noharet (Bâtiments et 43.350 m2 de terrains) en bordure du ruisseau du Noharet. |
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28 Décembre 1853 | Acquisition complémentaire de terrains au Noharet sur la commune de Bourg-Argental | ||||||||||||
1853 | Cette année là, l'industrie séricole française atteint son plus haut niveau: 26 milliond de Kgs de soie, soit la moité de la consommation. C'est un record qui ne sera jamais plus approché. | ||||||||||||
Juin 1854 | Barthélémy emprunte 10.000 Francs au notaire Monchovet chez le notaire Guétat à Saint-Sauveur. | ||||||||||||
1857 | Jean-Marie Berne (frère de Barthélémy) est curé de Chateauneuf (Loire). Source: Annuaire administratif de la Loire. | ||||||||||||
18 Mai 1859 |
Contrat de mariage entre Jules Berne et Maria Gourdon (1858-1914), reçu par Maître Guigal, notaire à Saint-Pierre-de-Bœuf (Canton de Pélussin). Jules reçoit une dot de 10.000 Frs et Maria n’apporte que son trousseau de 600 Frs. Elle héritera d’une somme de 10.000 Frs en provenance de sa mère, Jenny Colomb, et de ses grands-parents maternels, Jacques Colomb et Marie-Anne Raverot. |
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Vers 1860
« La maladie des vers à soie ruine les filatures de la région. Elles ont été heureusement remplacées par le tissage des soieries » (Abbé Batia, historien local, fin 19°/début 20° siècle). |
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1860 | Dot de 10.000 Frs, acquittée en 1871, à Marie-Élizabeth pour son mariage. | ||||||||||||
27 janvier 1860 |
Naissance du premier fils de Jules: Edouard |
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1860 |
Création d’une Société en nom collectif : Berne Père et Fils, entre Barthélémy, Jules et Léopold où chacun des associés est intéressé pour un tiers. |
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6 Décembre 1860 | Consentement de Barthélémy et de sa femme au mariage de leur fils Léopold Ier (né en 1834) vivant à Paris. | ||||||||||||
30 Décembre 1860 |
Contrat de mariage de Léopold Ier Berne par devant Maître Vassal à Paris. |
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25 Mai 1861 |
Fixation des apports de chacun des associés dans la Société Berne Père et Fils : |
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31 Mai 1861 | Testament de Barthélémy : il lègue à sa femme une rente annuelle de 1 200 Francs. | ||||||||||||
1862 | Dot de 10 000 Frs (réglée en 1871) pour le mariage de Julie-Séraphine. | ||||||||||||
1 Avril 1862 | Troisième acquisition de terrains pour l’usine du Noharet. Étude Monchovet. | ||||||||||||
11 Juillet 1863 |
Naissance de Léopold II, fils cadet de Jules. Il meurt à Vocance en 1949. |
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1864 | Dot de 10 000 Frs (réglée en 1866) pour le mariage de Marie Zacharie. | ||||||||||||
1866 | Donation à Marie-Adélaïde Peyrache de 1.000 Frs réglés immédiatement. | ||||||||||||
1867 |
Exposition Universelle de Paris : Médaille de Bronze (Rubanerie) décernée à Berne Père et Fils malgré l'opposition tacite du comité de la Loire qui n'avait pas jugé bon de présenter cette candidature. C'est vraisemblablement Léopold qui a défendu directement le dossier à Paris. |
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1868 | Dot de 10.000 Frs pour le mariage de Julie-Elisabeth (acquittée immédiatement). | ||||||||||||
Septembre 1870 |
Le Préfet de la Loire nomme une commission municipale dans laquelle entre Jules Berne (en remplacement de Barthélémy). |
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1871 |
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30 Avril 1871 |
Jules Berne, fils de Barthélémy, entre au Conseil Municipal et devient Premier Adjoint. Il est réélu en 1874 et jusqu'aux élections du 4 Mai 1884. Sa liste est battue par celle des radicaux.En 1878, Jules Berne partagera, avec un seul autre conseiller le fait d'avoir le maximum de voix (431). Le dernier conseiller élu n'en mobilise que 359. C'est d'ailleurs Antoine Rivière qui a autant de voix que Jules, qui est nommé maire par décret du président de la République.. |
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Juin 1871 |
Création de l'entreprise Peyrache Frères et Briat à Saint-Didier-en-Velay. |
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1 Juillet 1871 |
Barthélémy « prend sa retraite ». Il conserve la maison d’habitation enserrée dans le site industriel. |
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Mars 1872 |
Quatrième acquisition de terrains pour l’usine du Noharett: 18 000 m2 pour 9 900 Frs dans une adjudication de la commune de Bourg-Argental. Somme payée chez Monchovet le 15 Janvier 1875.La superficie totale des terrains de l’usine est maintenant de 38 000 m2. |
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24 Septembre 1874 | L'abbé J.M. Chausse, dans un article paru vers 1875, recense le nom des fabricants occupant des métiers à Saint-Didier-la-Séauve en mars 1872. Il cite en particulier "Berne Père et Fils de Bourg-Argental" qui fait partie des seuls cinq fabricants, avec Peyrache Frères et Briat, à posséder en outre son propre ourdissage Les ourdissages de ces cinq fabricants occupent 42 ouvriers. L'usine de Saint-Didier de Berne Père et Fils dont il est fait mention sur le papier à lettres de l'époque aurait été installée sur les lieux occupés aujourd'hui par le Crédit Agricole et la nouvelle Pharmacie. L'usine Berne a été vendue aux environs de 1935 |
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8 Octobre 1874 | Vente par Barthélémy, pour 14.000 Frs de son domaine de La Saigne sur la commune de Saint-Sauveur-en-Rue à Messieurs Oriol, père et fils des Chavaneriolles. | ||||||||||||
4 et 11 Octobre 1874 |
Léopold Ier, fils de Barthélémy et frère de Jules est élu au Conseil général alors qu'il habite Paris où il gère la maison de vente BERNE. |
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1 Décembre 1874 |
Naissance de Marie-Elizabeth Berne, dernière fille de Jules. Elle donnera des soucis à son frère aîné, Edouard. Bien entendu, la transmission orale ne précisera pas leur nature. Etant morte sans enfants, nous ne nuirons à personne en relatant cette imprécision parlante. |
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1875 La Troisième RépubliqueIl |
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23 Mai 1875 |
Mort de Barthélémy Berne |
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1 Octobre 1875 |
Ouverture de la succession de Barthélémy chez Maître Montchovet. 2 fils et 4 filles sont présents ainsi que les représentants des héritiers Candy et Dervieux : il y a donc 8 parts d’héritage. |
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1876 | Jules et Léopold versent devant maître Monchovet la somme de 20.313 Frs (correspondant à sa part d'héritage) à Marie-Adélaïde Peyrache dont le mari Jean-François est employé à la manufacture d’armes de Saint-Etienne. Ils habitent 29 rue Saint-Charles | ||||||||||||
1877 |
Mort de Léopold Ier. |
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1877 |
Médaille de bronze décernée à Edouard Berne, élève de l'École supérieure de Commerce de Paris |
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21 Juillet 1877 |
Acquisition du terrain de l’usine de Saint- Didier-la-Séauve par Jules devant Maître Drevet du même lieu aux époux de La Fayette. « Les constructions ont été édifiées par21 Juillet Jules Berne », dit le notaire lors de sa succession. | ||||||||||||
22 Mai 1878 |
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1878 |
Exposition Universelle de Paris: médaille d'argent décernée à l'entreprise Berne Père et Fils |
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31 Juillet 1883 | Acquisition par Jules d’une maison dans le centre de Bourg-Argental pour sa mère Elizabeth Richard. Cette maison, achetée chez Maître Viallaton, aux consorts Perdrigeon semble porter le nom de « Maison Perdrigeon ». Elle sera évaluée à 10.000 Frs en 1896. | ||||||||||||
3 Octobre 1885 | Contrat de mariage d'Édouard Berne avec Marie Girod de Bellegarde (1867-1941) devant Maître Budin, notaire à Châtillon de Michaille. Il reçoit de ses parents une dot, versée, de 100.000 Frs, imputable en tant qu’avance d’hoirie pour 70.000 dans la succession de son père et le reste dans la succession de sa mère | ||||||||||||
1886 |
Naissance de Marcelle Berne à Paris où son père, Édouard, dirige la Maison de ventes. Il y sera bientôt remplacé par son frère Léopold II au retour d'un long stage de deux ans en Angleterre. |
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18 Janvier 1888 | Édouard Berne, fils de Jules et petit-fils de Barthélémy, achète la maison d'Almandet à Bourg-Argental.Elle avait été construite en 1877 par un entrepreneur de Planfoy (à côté de Saint-Étienne) puis vendue en 1882 à la Compagnie du Gaz de Bourg-Argental pour son directeur. | ||||||||||||
2 Février 1888 |
Contrat de mariage de Marie Camille Julie Berne avec François Jean Marie Crozat, médecin, reçu par Maître Collet, notaire à Bourg-Argental. Il demeure rue des Plaines au n°45 bis à Givors. Elle reçoit immédiatement une dot de 50.000 Frs, imputable pour 30.000 sur la succession de son père et le reste sur celle de sa mère. N.B. On notera la différence de dot pour les garçons et les filles : du simple au double. On peut penser qu’à partir du moment où la dot était suffisante pour bien marier sa fille, il devait être considéré que point n’était besoin d’enrichir une autre famille ! On notera également que ces dots étaient reprises au moment de la succession des parents et déduites de la part d’héritage. Elles n’étaient donc, quand elles étaient versées, que des avances. Non versées, elles n’étaient que des garanties que la part d’héritage ne puisse être inférieure quelles qu’aient été les dispositions testamentaires |
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6 Mai 1888
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Edouard Berne est élu conseiller municipal de Bourg-Argental. et siège jusqu'en 1896, année où il retire sa candidature... |
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1889
Construction de la Tour Eiffel |
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1889 |
Médaille d'argent décernée par la Société d'Agriculture, d'Industrie, des Arts et des Belles-lettres du département de la Loire, à Edouard Berne |
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1889 |
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21 Juillet-7 Août 1892 |
Édouard Berne se présente au Conseil Général. Il est battu par un candidat radical. Il ne se représente plus et restera à l'écart de la politique sectaire et anti religieuse. |
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7 Novembre 1892 |
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1893 |
Mariage de Léopold II (1863-1949), frère d'Édouard avec Marie-Thérèse Escoffier (1873-1967) à Vocance. |
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1895 Première projection du Cinématographe Lumière. |
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1895 | Mort de Jules Berne |
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1895 |
Ouverture de la ligne de chemin de fer Annonay-Bourg-Argental-Saint-Étienne. |
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4 Août 1896 |
Liquidation de la succession de Jules Berne devant Maître Rey, notaire à Paris |
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1896 |
Mort d'Elisabeth Richard (épouse de Barthélémy) | ||||||||||||
1897 |
Édouard Berne et un autre industriel de ses amis, peu satisfaits du médecin de Bourg-Argental, proposent à la Faculté de Médecine de Lyon d'aider à l'installation d'un jeune médecin brillant en lui garantissant un revenu minimum pour les premières années. |
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1899 |
L'usine du Noharet est vendue à Gustave Martin. Edouard Berne a construit, à Bourg-Argental, une nouvelle usine correspondant à une autre stratégie. Léopold II, son frère cadet, s'est associé avec ses beaux-parents à Vocance où il développera à la fois le moulinage et le tissage. |
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1899 | Edouard Berne est élu au conseil municipal lors d'une élection partielle puis réélu en 1900. Il ne sera pas candidat en 1904 et 1908. | ||||||||||||
1900 | L'entreprise Berne Père et Fils reçoit une médaille de bronze à l'Exposition Internationale de Paris. | ||||||||||||
1903 |
Léopold II, fils cadet de Jules et frère d'Edouard Berne agrandit l'usine de moulinage qu'il a rachetée à Vocance pour faire un atelier de tissage. |
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1905 |
L’usine d’Almandet vient d’avoir le téléphone. Il n’y a pas encore de numéro. Le papier à en-tête de la Société mentionne simplement « Téléphone » en « oblique » pour attirer l’attention. |
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1906 | |||||||||||||
1908 |
ACTE DE FAMILLE PROPOSÉ PAR ÉDOUARD BERNE Création d'une Société en nom collectif: "Berne Père et Fils". Le capital est apporté par M. et Mme Édouard Berne (450 000 Frs) et M. et Mme Mulcey pour 65 000 Frs (la dot de Marcelle Berne).Sur cette somme, M. et Mme Édouard Berne font les donations suivantes: Léopold Berne 75 000 Frs Ces sommes porteront intérêt à 4 % Édouard Berne 800 Frs / mois Les bénéfices, après prélèvement des appointements et paiement des intérêts du capital seront répartis ainsi: A titre de compensation pour l'entrée d'Alphonse Mulcey dans la Société, cette dernière paiera les annuités d'une assurance vie de 50 000 frs au profit d'Henri. |
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19 Juillet 1910 |
Léopold Berne obtient son "permis de conduire les automobiles à pétrole". |
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1912 | Edouard Berne est élu conseiller municipal. Il devient premier adjoint. Il sera réélu en 1919 et proposé pour le poste de maire qu'il refusera. | ||||||||||||
11 Avril 1913 |
Léopold III épouse Jeanne Bertrand à Paris. |
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31 Juillet 1914 |
Léopold III est mobilisé au 14ème régiment de dragons à Saint-Étienne. Il est maréchal des logis depuis son service militaire (1910-1912). |
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19 Juin 1920 | Mort d'Edouard Berne. Son fils Léopold et son gendre Alphonse Mulcey prennent la direction de l'entreprise. | ||||||||||||
1920 |
Succession d'Édouard Berne:
Compte tenu également des avances d'hoiries, les quatre héritiers se partagent environ 200 000 Frs. Marcelle Mulcey devient propriétaire de sa maison. |
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1925 | Mort d'Alphonse Mulcey | ||||||||||||
1925-1940 |
Léopold III, fils aîné d'Édouard Berne, entre au Conseil Municipal de Bourg-Argental et devient premier Adjoint (comme son père).Il démissionne le 18 novembre 1928. |
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Sous l'influence de sa femme, Léopold Berne se passionne pour la modernisation de l'agriculture et acquiert un domaine agricole de 52 hectares en 1923. Il s'efforce d'en faire une ferme modèle pour les cultivateurs et éleveurs du canton dont les pratiques (comme celles de la plus grande partie du monde paysan d'alors) sont absolument archaïques. Il fait venir des métayers de Suisse et va chercher à Montbéliard des races nouvelles de vaches, mais ses déboires financiers l'amèneront à s'en séparer (avec sa maison) en 1936. |
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19 Juin 1926 | Naissance d'Édouard Jean Marie Berne fils unique de Léopold III. Sa mère, Jeanne, meurt en couches. | ||||||||||||
10 Août 1926 |
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5 Mai 1929 |
Henri Berne, second fils d'Édouard, entre au Conseil Municipal et y reste jusqu'à la Seconde guerre Mondiale. |
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Vers 1930 | Jean Berne, fils de Léopold II achète une autre usine de tissage à Vocance | ||||||||||||
1936 |
Léopold Berne vend sa maison du boulevard d'Almandet. |
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1949 |
Les usines Berne de Vocance se convertissent au travail du fil synthétique. |
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19 Octobre 1957 |
Mort accidentelle d'Henri Berne. |
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19 Novembre 1957 |
Décès de Léopold Berne. |
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1958 |
Fermeture de l'entreprise Berne Père et Fils de Bourg-Argental après 110 ans d'activité environ. |
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1966 |
Camille Berne succède à son père Jean dans l'entreprise de Vocance. Celle-ci sera fermée en 1982. Les deux usines avaient occupé jusqu'à 300 personnes |
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7 Septembre 1994 |
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