Qui sommes-nous ?

D'abord, l'orthographe…

Notre patronyme s'écrit avec un e muet: Berne ( aucun rapport donc avec Stéphane BERN… ni avec les familles Berné que l'on trouve dans certaines régions).

Un nom peu répandu

Le nom de famille « Berne » est relativement peu répandu en France: 1483ème rang des noms avec 4511 personnes nées en France entre 1890 et 2004
C'est également le cas hors de France
Cetains paléographes ont évoqué une origine germanique voire helvétique mais ce nom est peu représenté en Allemagne et, encore moins, en Autriche et en Suisse. Il est davantage présent dans des pays neufs comme les Etats-Unis ou l'Australie !
C'est un nom français majoritairement répandu dans le département de la Loire et, plus précisément, dans le massif du Pilat, c'est à dire, historiquement, le Forez Viennois ( voir en bas de page) et également, compte tenu de leur pouvoir d’attraction, dans les capitales économiques voisines, Saint-Étienne et Lyon.

Les "Bernes" …

Nous ignorerons sans doute toujours la réelle signification de notre nom, même si toutes les hypothèses sont plausibles. Par contre, nous sommes certains de provenir des environs de Bourg-Argental, le berceau de la famille. La carte de Cassini et beaucoup d'autres documents mentionnent l'existence du hameau "Les Bernes" à Thélis-la-Combe, en bordure du ruisseau de Bernes, un affluent du Riotet (sans oublier le lieu-dit "Les Bernes" à Colombier mentionné dans la Chronologie).

Les noms de famille

Les noms de famille ne se sont universalisés en France qu'au XIVème siècle, soit seulement deux siècles avant nos plus lointains ancêtres identifiés (Jean Ier ). Notre nom de famille, quant à lui, existe depuis beaucoup plus longtemps puisqu’on en trouve la mention dans des documents régionaux au onzième et treizième siècle (Voir pour plus de détails la partie « Chronologie »). La forme en a varié en fonctions des époques et langues utilisées, le latin, le patois local ou le français. On trouve ainsi dans des textes latins la formulation « berno », puis dans un contexte de patois « bernon » ou « bernou » et enfin la version moderne de « berne » dès le seizième siècle. Le « s » final du pluriel n’est utilisé que pour désigner le lieu d’habitation et, en cela, il est conforme aux habitudes répandues localement. On se rend aux Chavaneyriolles, aux Olagnières ou aux Bernes. localement. On se rend aux Chavaneyriolles, aux Olagnières ou aux Bernes et, en cela, il est conforme aux habitudes répandues localement.

Nous vous attendons  !

Au cours du XIXème siècle, un grand nombre de membres de notre famille essaimèrent autour de Bourg-Argental, d'Annonay, et de Saint-Etienne.Vous en saurez plus en consultant La Chronologie, en visitant La salle des cartes, en feuilletant les différents Albums d'images que nous vous proposons… Et aussi, en découvrant le métier de nos ancêtres dans les pages consacrées à La Rubanerie
.
Que vous soyez présents ou non dans la Généalogie jointe, nous vous demandons de nous écrire pour rectifier éventuellement les données actuellement en ligne ou vous y insérer. Nous attendons aussi vos images: allez faire un tour dans nos Albums !

 Le Forez Viennois

A l’époque de l’occupation romaine, le droit de cité romaine a été concédé à la ville de Vienne par l’empereur. Vienne occupait l’ancien pays des Allobroges de Genève jusqu’à Grenoble et une partie du Dauphiné mais aussi, sur la rive droite du Rhône, le versant est de la chaîne du Pilat jusqu’à Annonay et Saint-Félicien sous la dénomination de « Pagus Viennensis » ou pays viennois. C’est ce territoire qui entrera dans le domaine spirituel des premiers évêques de Vienne, le « diocèse » et continuera à appartenir aux différents royaumes qui se succèderont et dont Vienne restera souvent la capitale et, tout au moins, une des villes principales.
Les Archevêques de Vienne prennent possession du Comté de Vienne à la mort de Rodolphe, roi de Bourgogne et Provence en 1032. Peu après, il est donné en « fief rendable » par l’Archevêque de Vienne au Dauphin (c’est alors le titre du comte d’Albon et cela n’a encore rien à voir avec le fils du roi de France). Il est ensuite porté aux Comtes de Forez par le mariage d’Alix de Vienne, fille du Dauphin, en 1296 avec Jean I°, Comte de Forez. Les Comtes de Forez l’agrandissent par l’acquisition en 1330 des Seigneuries de Virieu et Chavanay et, en 1481, de la Baronnie d’Argental.
Ce territoire se situe donc aux confins du Vivarais, du Velay et du Forez. Il a été sous l’influence directe des institutions romaines dès les débuts de l’occupation. L’Abbé Seytre, historien local du 18° siècle, déclaré digne de foi par d’autres historiens du 20° siècle, relate la découverte dans de vieilles maisons de Bourg-Argental de pièces de monnaie romaine du I° et II° siècle. C’est ainsi que malgré le rattachement de ce territoire au Forez dès la fin du treizième siècle, notre pays reste le Forez Viennois.